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Nouvelles œuvres pour MIRE

Voir le projet MIRE

Afin de s’engager à réduire ensemble notre consommation d’électricité, les œuvres vidéo du programme Mire sont diffusées uniquement aux heures de pointe, de 7h à 9h30, de 12h à 14h30 et de 17h30 à 20h. Merci de votre compréhension.

Mire accueille une nouvelle œuvre sur le parcours du Léman Express dans la gare de Champel : vous êtes cordialement invité.e.s à la découvrir dès maintenant !
Nous sommes heureux de montrer Lindth de l’artiste Thomas Huber, une œuvre vidéo appartenant au Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève. Nous remercions vivement le FMAC pour son prêt !

Sur le grand écran de l’entre niveau de la gare de Champel, Thomas Huber présente son œuvre Lindth, donnant à voir le panorama d’une cité fictive qui réunit différents bâtiments constituant la série de peintures et de maquettes Huberville, imaginée par l’artiste dès 1998. Le mouvement des astres, la fluctuation de la lumière des enseignes lumineuses sur les bâtiments, suivant le cycle d’un jour ainsi que le mouvement d’un bateau fantomatique au premier plan marquent le défilement du temps. Par son œuvre, Huber propose la découverte d’un espace urbain en mouvement, entre réel et imaginaire.

N’oubliez pas de visiter les autres gares du Léman Express dans lesquelles vous pouvez découvrir cinq œuvres réalisées pour Mire et produites par le Fonds cantonal d’art contemporain. Des textes explicatifs et les biographies des artistes sont à lire sur les totems d’information à côté des œuvres !

À découvrir sur les sept hauts d’ascenseurs des gares de Lancy-Pont-Rouge, Lancy-Bachet, Genève-Eaux-Vives et Chêne-Bourg directement sur les quais ou à l’extérieur des gares, Bea Schlingelhoff propose aux passagers du Léman Express un moment de réflexion avec Sand, une sélection de 365 koans. Le koan est une pratique millénaire issue de la tradition bouddhique zen. Sans auteur spécifique, il est le résultat d’une transmission orale entre les maîtres zen. Contrairement aux slogans dans le contexte urbain, ces courts poèmes sont destinés à susciter un moment de contemplation, sans avoir de valeur d’usage idéologique ou commerciale.

À Chêne-Bourg, Jakob Kudsk-Steensen présente Tongues of Verglas / Les Langues de Verglas et propose sur les deux murs LED se faisant face sur les quais des images qui lient l’histoire naturelle et vocabulaire numérique pour témoigner de la disparition des paysages glaciaires. L’engagement écologique de l’artiste l’incite à travailler entre les mondes numérique et organique avec une forme de « slow media ». Tongues of Verglas connecte la documentation faite par l’artiste sur la langue glaciaire du glacier d’Arolla avec un scan détaillé d’une goutte de sève du pin des Alpes.

Également à Chêne-Bourg, dans l’alcôve, Dominique Gonzalez-Foerster présente Foxyne, une œuvre captivante. Prenant comme point de départ le roman Lady into Fox (1922), l’artiste propose de suivre une transformation. Le texte raconte l’histoire d’une femme qui se transforme en renard et qui rejoint petit à petit le monde sauvage, y endossant tous les dangers inhérents. Les images comme la musique et les paroles mystérieuses du film tournent autour des thématiques de l’être en transition, de la lisière entre l’humain et l’animal, de l’incarnation et de l’énigme comme fondement de l’existence.

À Lancy-Pont-Rouge, Déjà Vu de Shuang Li découle de l’expérience de la pandémie du COVID-19, telle que vécue par l’artiste. La vidéo débute par une performance orchestrée à l’occasion de ses propres vernissages auxquels elle n’a pas pu assister. Elle engage alors une vingtaine de figurants, habillés comme elle, pour filmer les vernissages et transmettre ses messages aux invités. Ces images, capturées par les lunettes que portent ses sosies, alternent avec les images filmées par une caméra fixée sur le cou d’un canard blanc à Genève, et avec une vidéo prise par l’artiste, confinée en Europe, à l’aide de son téléphone portable.

Jennifer West présente Cat Over Moon, à découvrir sur les quais de la gare de Lancy-Bachet. Comme souvent dans son travail, elle s’y intéresse à l’histoire du cinéma. Ici, elle met en lien les trucages des premiers films fantastiques (p. ex. de Georges Méliès) avec le phénomène de la propagation des vidéos de chats sur internet, interprété par l’artiste comme une forme de « low art ». La vidéo propose différentes séquences d’un chat passant devant la pleine lune, l’image étant créée dans une technique de peinture que l’artiste a développée et perfectionnée pendant plusieurs années, en posant directement la couleur sur la bande de film analogique et en gardant volontairement ses gestes bien visibles.

À la gare des Eaux-Vives, les sept projecteurs sont en cours de réparation et accueilleront dès que possible l’œuvre Deconstructing Cinematic Territories de l’artiste suisse Emmanuelle Antille.