Afin de s’engager à réduire ensemble notre consommation d’électricité, les œuvres vidéo du programme MIRE sont diffusées uniquement aux heures de pointe, de 7h à 9h30, de 12h à 14h30 et de 17h30 à 20h. Merci de votre compréhension.
Le programme MIRE, en fonction depuis fin 2019, a permis de commander un nombre considérable d’œuvres vidéo. La programmation actuelle diffuse de nouvelles œuvres, commandées récemment, ainsi que des pièces conçues depuis le début du projet. Nous nous réjouissons de présenter dès septembre 2024 deux nouvelles œuvres commandées à des jeunes artistes.
À Lancy-Bachet, après les champignons du Défilé de Studer/van den Berg, c’est How Do I Get There? (« Comment s’y rendre? ») de Gabriel Massan qui vient habiter les vastes murs LED des quais. Question ouverte que pose l’artiste, ce travail allégorise une réalité sociale que Massan connaît bien : selon le point de départ (géographique comme physique et psychique), atteindre une destination n’est pas toujours chose aisée. Une problématique qu’empoignent les personnages de cette œuvre d’animation vidéo.
Les écrans situés en haut des ascenseurs des gares de Lancy-Bachet, Lancy-Pont-Rouge, Eaux-Vives et Chêne-Bourg diffusent le travail de Sara Bissen, intitulé That’s not to say it’s a losing game (« Pas sûr que le jeu soit perdu d’avance »). La jeune artiste fait cohabiter les images de l’enfance avec les textes de l’artiste et poétesse Marianna Maruyama. À première vue sise dans un monde idéal, un sentiment troublant pèse sur l’image, et se laisse entrevoir à travers le texte et les tressaillements de la vidéo. Une œuvre qui évoque la notion de perte.
En même temps, passez en gare découvrir et redécouvrir les récentes commandes réalisées pour le programme MIRE :
À Chêne-Bourg, Angelica Mesiti présente Sidereal dans l’alcôve de la gare. Cette œuvre met en scène deux danseur-euse-s, suspendu-e-s devant un fond coloré, dont les mouvements évoquent une trajectoire céleste. La vidéo est une coproduction avec le Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève.
Sur les quais également à Chêne-Bourg, Dual Reflection propose une halte dans l’environnement dense et rapide de cette même gare. L’artiste avatar LaTurbo Avedon, dont le visage apparaît devant une animation de paysages suisses, accueille les usager-ère-s et suggère un contact personnel avec sa présence virtuelle. Une manière de réfléchir à l’impact de la création par algorithmes.
À Champel, Sara Sadik propose O’Max World, œuvre prenant la forme d’une téléréalité et qui met en scène trois hommes confinés dans un espace surveillé. En détournant les codes du genre, l’artiste déconstruit certains principes propres à la virilité prônée par ce type d’émission télévisée.
Aux Eaux-Vives, c’est l’œuvre d’Emmanuelle Antille en sept séquences, Deconstructing Cinematic Territories, qui est projetée. En usant du vocabulaire cinématographique, Antille filme plusieurs éléments naturels, tout en brouillant leur perception et crée ainsi une image qui désoriente. La série complète sera visible dès l’automne 2024, à l’issue des travaux dans la gare.