Alexandra Sheherazade SALEM
Master en Arts visuels, Work.Master – Pratiques artistiques contemporaines
Alexandra Sheherazade Salem travaille avec l’écriture qui s’étend à la vidéo, l’installation et la performance. Les notions de mémoire et de préservation, le questionnement des rapports de domination et la pratique de rituels traversent son travail. Elle a déjà participé à plusieurs expositions et festivals, notamment à l’exposition des New HEADS 2024 (Kunst Halle Sankt Gallen, St-Gall) en 2024, Interventions on frequency – a performance series (Migros Museum, Zurich) en 2023 et Les Urbaines (Arsenic, Lausanne) en 2022.
Dans son projet pour les Bourses déliées 2024, l’artiste propose de réaliser un paravent métallique, composé d’éléments sculpturaux. La narration portée par cette installation s’appuiera sur les histoires des figures féminines de sa famille qui ont marqué son éducation en tant que femme, développée dans des textes poétiques gravés sur des miroirs. L’œuvre explorera les thèmes de la féminité, de la maternité, de la transmission intergénérationnelle de traumatismes, mais aussi de la résilience.
instagram : @shera_ziza
Yul TOMATALA
Master en Arts visuels, Work.Master – Pratiques artistiques contemporaines
Yul Tomatala a participé à plusieurs expositions collectives en Suisse, ainsi qu’à l’étranger et a bénéficié en 2023 d’une exposition personnelle dans l’espace d’art indépendant WallStreet, à Fribourg. Il a déjà été récompensé par le Prix d’Excellence 2023 HES-SO pour les arts visuels et le Prix La Foncière-ECAL en 2019. Son travail oscille entre la sculpture, la photographie et la vidéo.
Envisageant régulièrement l’architecture et l’espace bâti comme point de départ, ses sujets de réflexion traversent et abordent diverses thématiques intrinsèquement liées à la modernité, à ses constructions sociales et politiques ainsi que son rapport à la mémoire, tant collective que personnelle.
Avec le projet La Banane Bleue, Yul Tomatala propose un essai cinématographique d’une vingtaine de minutes, mêlant images documentaires et mises en scène, qui constituera le premier chapitre d’une trilogie intitulée Climat Continental. Il s’agira d’y explorer « les environnements urbains et architecturaux occidentaux contemporains, leurs histoires et les idéologies dont ils sont vecteurs ». Dans La Banane Bleue, l’artiste souhaite mettre en parallèle le développement d’une architecture standardisée dans différentes villes européennes et l’actualité récente du krach immobilier dans le métavers.
website: www.yultomatala.ch
instagram : @yul.tomatala
Remy UGARTE VALLEJOS
Master en Arts visuels, Work.Master – Pratiques artistiques contemporaines
Le travail multidisciplinaire de Remy Ugarte Vallejos a déjà été présenté dans plusieurs expositions collectives, en Suisse et à l’étranger. Depuis 2021, il pratique, en outre, la curation, au sein de l’équipe de l’espace WallStreet à Fribourg. Remy Ugarte Vallejos s’intéresse en particulier au « display et aux objets comme véhicules du spirituel et de productrices d’émotions, dans une forme de mises en scènes emo-fictives. »
Pour les Bourses déliées, l’artiste propose de créer une installation intitulée To make an entrance is to runway, dans laquelle il sera question de mettre en lien le display, l’objet performatif et l’objet scénique. Trois contextes différents cohabitent, pour proposer une narration sur la thématique du passage à l’âge adulte : « le studio de danse (le souvenir), la maison hantée (le cauchemar) et le runway show (la scène) ».
instagram : @rrm_ee
Roberta FAUST
Master Espace et communication
Roberta Faust a obtenu un Bachelor de la Libera Università di Bolzano, institution avec laquelle elle a continué à collaborer au sein du projet de recherche Towards the Realm of Materiality – Designing Philip K. Dick’s Non-Existing Devices (dir. German A. Duarte). En 2023, elle a obtenu un Master à la HEAD – Genève. En 2024, elle a été sélectionnée pour participer au cursus de formation FOG MACHINE de la Triennale di Milano.
Avec Yesterday’s plants, Roberta Faust propose un développement à son projet de diplôme qui portait sur la disparition d’espèces végétalisées sauvages. En collaboration avec différents herbiers (dont celui du Conservatoire et Jardin botaniques de Genève), la designer part de spécimens conservés dans des archives habituellement inaccessibles au public pour concevoir une installation. Dans un paysage dystopique en noir et blanc, elle plante des fantômes, des collages tridimensionnels créés à partir de photographies des plantes disparues.
website: https://robertafaust.com/
instagram : @robertazoefaust
Vincent GRANGE
Master Espace et Communication
Depuis l’obtention de son Master en Espace et Communication à la HEAD – Genève, Vincent Grange a co-fondé le Collectif Kimera, en charge de l’Espace d’art Dukat, ouvert à Carouge en septembre 2023. Il a en outre co-fondé le studio de scénographie Souplex Atelier.
Le projet qu’il présente dans le cadre des Bourses déliées prolonge son travail de diplôme La Maison de Dorothy. Basée sur une histoire vraie, cette maison se veut un manifeste physique face aux discriminations qui visent toujours les membres de la Communauté LGBTQIA+. Elle prend la forme d’une installation immersive à grande échelle, dans laquelle les visiteur.se. x. s. peuvent se déplacer et analyser chaque décision de design de l’artiste, dans l’intimité du foyer de Dorothy, femme imaginaire et symbole de l’Histoire Queer. Dans le cadre des Bourses déliées, Vincent Grange propose de revisiter la machinerie de cette dernière, en rendant hommage aux espaces queers et les divers codes secrets de la Communauté.
website : https://vincentgrange.com/
instagram : @grgvico
Marileni VOURTSI
Master Espace et communication
Le travail de Marileni Vourtsi se situe à l’intersection entre la vidéo, l’installation et la performance. Inspirée par la célèbre série d’œuvres de Saul Steinberg « False Documents », elle explore dans sa recherche la manière dont la notion de faux ou de falsification peut être mise en œuvre afin de créer une histoire visuelle dans l’espace.
Pour les Bourses déliées, Marileni Vourtsi présente FALSE LAB, un projet qui utilise la vidéo et la performance pour questionner la façon dont nous abordons l’histoire. À l’aide de différents procédés de falsification d’archives, elle réexamine le passé pour proposer de nouveaux outils de narration. À la suite de son projet de diplôme, pour lequel elle a étudié la figure de Jeanne Baret (1740-1807), la designer souhaite approfondir ses recherches et spéculer sur une présentation systématique de la falsification en tant qu’acte d’émancipation. Dans ce projet, la falsification domine tout, que ce soit en tant que mécanisme de tromperie, mais aussi pour révéler ce qui est très souvent absent.
website : https://marilenivourtsi.com
instagram : @melvour »